I) C 1 la quête du salut :

D’après le texte, « les idolâtres baptisés » (l64) , nous observons que les solognots ont une panoplie de gestes qui a pour but de gagner le salut : des rites, des recettes, des sacrements. Il s'agit d'une piété automatique ou de relation fondée sur le donnant -donnant entre l'homme et la divinité. Dieu peut donner mais il faut que les hommes le lui demande selon une certaine manière, et, lorsqu’il a donné il faut le remercier. Mais le problème, c'est que la population rurale et particulièrement les habitants de Sennely-en-Sologne, ne connaissent pas de limites dans leur dévotion. Ils n'ont pas d'autres points de repères. Pour les paysans, il s'agit de traditions immémoriales qui sont réellement obligatoire : des gestes chrétiens détournés. C'est vu comme des superstitions par le monde extérieur c'est-à-dire les gens des villes.
Ce sont des traditions sécurisantes avec la présence de saints intercesseurs et guérisseurs : ils ont un rôle protecteur. C'est une religion populaire car il s'agit, en réalité, d'un ensemble vécu comme tel. Jusqu'au moment où un curé, comme le prieur SAUVAGEON, lutte contre ces superstitions.
Une des caractéristiques de la réforme catholique est d'instaurer une politique de terreur, d'une peur de l'après la mort. Les paysans vont avoir pour but vital de gagner leur salut, effrayé par ce qui les attend. Ils vont alors pratiquer un zèle religieux dans toutes leurs actions quotidiennes. « Il n'y a pas encore bien longtemps qu'ils cessaient leurs ouvrages le samedi dès midi, et que les chef des famille se rendaient tous aux vêpres, ne permettant aucun travail manuel dans leurs maisons. Ils sont aussi zélés pour l'ancienne observation des jeûnes » ligne 16- 17- 18- 19.

I C 2. Echapper aux sentences divines :

L e fait de gagner son salut est un aperçu des pratiques et des mentalités du monde rural. Pour les Solognots, il y a tout autour d'eux, un monde surnaturel avec des intercesseurs. Nous