Primo Levi, Si c'est un homme

Introduction I L'ordre
a. L'organisation
b. L'Autorité (Marie Ange)c. La peur et la fatalité II La déshumanisationa. Humiliation (Marie)b.Indifférence (Marie)c. Ignorants et laches Conclusion .II La déshumanisation

a. Humiliation
Les allemands utilisent la peur pour se faire obeir. Mais ils éprouvent également du plaisir à humilier les prisonniers au quotidien.

Je vais voir lire un passage qui illustre bien le sadisme des allemands:
Les prisonniers viennent d'arriver au camp et sont placés dans une salle tout nu.
→ p28 .

Dans cet extrait, l'Allemand juste par pure méchanceté va rouvrir cette porte, il sait que les prisonniers sont morts de froid et se réjouit les voir trembler de froid.
Leurs conditions d'hygiènes déplorables,le fait que les detenues soient obliger de porter des sabots et qu'ils portent tous les même vetements, soient tous rasés, et portent un numéro a la place de leur nom,est aussi une forme d'humiliation.
Les allemands font tout pour que les prisonniers se déshumanisent qu'ils fassent partie d'une masse, et en perdant toute individualité perdent la force de se battre pour survivre.
b. Indifférence

Mais l'humiliation passe aussi par l'indifférence.
Les allemands ne considèrent pas les prisonniers comme des êtres humains égaux, ils considèrent "leur race" (la race aryenne) comme supérieure et à leurs yeux la vie d'un prisonnier ne vaut rien: ils ne font pas partis du même monde.
Et cette indifférence et ce mépris, souvent insupportable et décrite de nombreuses fois dans le livre.Je vais vous lire deux passages qui illustrent parfaitement l'indifférence des allemands envers les detenus:
→ les interrogations d'un prisonniers p 27
→ la rencontre entre le Doktor Pannwitz et Primo Levi (Kommando de Chimie )p163

Ces deux passages montrent le desinteret total que les allemands ont pour le sort des prisonniers, leurs paroles et interrogations n'ont aucunes valeurs.

Cependant,un bourreau