DANS LES AUTRES PAYS

L’école maternelle n’a pas de vrai équivalent dans le monde. Accessible à tous, la maternelle française est un exemple, doit-elle pour autant être un modèle ? Dans la plupart des pays, dès qu’il s’agit de jeunes enfants, on parle de garderie ou de jardin d’enfants, le plus souvent privés et dans presque tous les cas payants. Des systèmes dans lesquels « on occupe les enfants plus qu’on ne les éduque… »

Dans les pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suède ou le Danemark, l’accueil périscolaire a une dimension plus sociale qu’éducative et il n’est pas considéré comme une priorité.
La morale protestante reconnaît à la famille un rôle primordial dans la formation durant la petite enfance. Les mères sont souvent contraintes d’arrêter de travailler.

• En Grande-Bretagne : les enfants entre 3 et 5 ans fréquentent des groupes de jeu payants 2 à 3 fois par semaine. A partir de 7 ans, l’enfant se retrouve dans les infant schools, partie intégrante du système scolaire britannique.

• En Allemagne, modèle du jardin-garderie sous la conduite des paroisses catholiques ou protestantes.

• Aux Pays-Bas, les enfants sont scolarisés à partir de 4 ans. Avant, il existe un réseau de crèches privées mais bien souvent les enfants sont confiés aux familles.

• Dans les pays Scandinaves, les structures d’accueil de la petite enfance constituent avant tout un service social.

• Chez les Européens du Sud (en Espagne ou en Grèce), le système préscolaire connaît un réel développement. Mais le taux de fréquentation des enfants de moins de 4 ans reste faible.

• En Belgique, un encadrement périscolaire dès l’âge de 2 ans ½ est assuré sur le modèle français.

a) La gratuité :

La gratuité, totale en France, n’existe pas toujours à l’étranger : bien souvent, les frais de scolarité sont partagés notamment entre l’Etat et les parents.

b) La laïcité :

En France, l’école maternelle est