Fable avarice
Se tenait un dragon
Qui était maître autant sur la région
Que dans le ciel éthéré.
Fafnir de son nom,
Parcourait quotidiennement
Mont et vallons
Afin de protéger jalousement son antre opulent.
Dans sa grotte, il possédait
Un nombre incommensurable de richesses.
Bijoux, argenteries, or, diamants et colifichets,
Il empêchait quiconque d’entrer dans sa cachette.
En plus des objets scintillants,
Il volait les plus belles proies.
Mangeant sans partager quoi que ce soit
Mettant les autres animaux en émoi.
Alors Minerve la Chouette dans sa sagesse
Et qui voit plus loin que les autres animaux
Prophétisa de sa voix réputée de devineresse :
« Fenrir s’élèvera pour chasser celui qui cause nos maux! »
Le loup, principal intéressé,
Sortit de sa tanière excité
Pour s’enquérir de la façon
De chasser le dragon.
L’effraie lui dit : « Tu devras, à l’aide de coéquipiers,
Choisir ton chemin jusqu’à la caverne du léviathan ailé.
Mais prend garde à qui tu prendras avec toi,
Car prendre la mauvaise route vous condamnera pour l’éternité. »
À ces mots, Fenrir rechercha plusieurs bêtes
Assez courageuses pour partir affronter
L’impitoyable créature céleste
Afin d’obtenir un monde d’égalité.
Il trouva d’abord Kitsune le Renard
Pour ses ruses et son intelligence
Qui lui répondit : « Avec vous je ferai alliance
Pour voler au mastodonte notre juste part. »
Ensuite, les deux compagnons trouvèrent
La corneille Mammon et l’âne Serre
Qui rapidement en chœur acceptèrent.
Donc à quatre, ils continuèrent.
En tout dernier sur un rocher,
Ils trouvèrent le lynx Arès
Qui les attendait exprès
Pour aller combattre le reptile ailé.
Le groupe vit bientôt la route se séparer en deux
Et des indications où l’on annonçait :
À gauche des colifichets, argenterie et affiquets.
À droite l’antre du cracheur de feu.
Mammon, voyant les biens briller au loin,
Voulut raisonner ses alliés
D’aller à gauche