Fable, la Fontaine : Lecture Analytique 2 : Les animaux malades de la peste
Problématique : Qu'es que la fable montre de l'exercice de la justice dans la société ?

I. Une fable dans l'exerce de la justice A. De la justice divine à la justice humaine : la figure du bouc émissaire

• thème injustice associé au champs lexical du mal, de la maladie et de la mort : v.1,2,3 et 6 'terreur, fureur, crime, guerre'.
• v. 1 'mal' est significatif, 2 sens : - la description est faite au v. 4 'la peste ….puisqu'il faut … nom' : l'auteur se sent obliger de nous la dévoiler. La peste est une épidémie terrifiante, c'est ma forme concrète du mal. - v. 2 le mot 'Mal' peut aussi être associé au 'Ciel'. (différent du mal en vers 1), ici c'est la justice divine et des hommes.
=> v. 4, maladie incurable, qui ne laisse aucune chance au peuple à terme la mort. La punition divine est à la hauteur de la faute humaine comise. Dieu exerce sa justice. Punition testamentaire, on punit le mal par le mal, justice divine, justice du châtiment.
• la figure du bouc émissaire est le passage de la justice divine à la justice humaine → lion figure centrale de la fable, figure du roi et de Dieu sur terre. C'est lui qui fait la justice des hommes. Le discours direct du lion s'adapte au lecteur : présent d'énonciation. Utilisation ensuite du passé composé, qui donne de la vigueur du discours, la peste était là avant, elle est là aujourd'hui et sera toujours présente demain. La justice divine a toujours été appliqué.

B. La critique de la justice humaine : morale de la fable et satyre sociale

• v. 55 conclusion du récit se termine sur l'ex de la justice humaine, de l'application du bouc émissaire sur l'âne : 'à ces mots …. bodot' + v. 60-63 'manger herbe d'autrui !, crime abominable' importance de modalité exclamative + dureté des mots montrent justice s'approche d'une punition injuste. Justice humaine à la différence de la justice divine est une parole et non un acte. C'est un