Objectifs
L’objectif de mon initiative idée était de construire un mountainboard, dans le but de pratiquer le dirt windsurfing qui est en somme, de la planche à voile sur la terre ferme. Il existe déjà ce type de planche dans le marché mais elle coûte cher et le défi de réaliser ma propre planche à moindre coût me paraissait intéressant. Initialement, je devais réaliser la planche et les trucks mais finalement j’ai préféré acheter des trucks homologués pour ma sécurité.
Contenu et déroulement
La première étape a été une recherche des procédés de fabrication existants pour ce type de planche. Je me suis donc renseigné sur les différentes alternatives qui se présentaient à moi, et mon choix c’est orienté vers un noyau de 5 plis de contreplaqué de bouleau de 3mm d’épaisseur. Le choix du bouleau n’est pas anodin, en effet, c’est une essence qui a une très bonne résistance à la flexion (entre 120 et 144 N/mm²) et également un module d’élasticité élevé (entre 13300 et 16200 N/mm²). Entre chaque plis de bois, est incorporé un pli de mat de verre 300g/m² afin de solidifier l’ensemble. Le mat de verre à également pour objectif l’augmentation de la résistance en flexion. J’ai hésité en du mat de verre et du tissu de verre roving, mais le roving augmente la résistance en traction ce qui n’était pas intéressant dans mon cas. Le « sandwich » est collé grâce à de la résine époxy. La résine époxy est très utilisée dans la construction nautique car elle est résistante à l’eau. C’est une des raisons pour lesquelles je l’ai choisie. De précautions ont été à prendre concernant l’utilisation de cette résine car elle est très toxique et nécessite l’utilisation de gants et d’un masque pour produits chimiques.
Pour ma première planche j’ai décidée de ne pas la galber. J’ai utilisé un montage pour presser mon noyau afin d’enlever le surplus de résine et de d’avoir un noyau homogène. J’ai serré avec des serre-joints et des calles en bois.
Après cette phase de prise et de séchage de la