FABRIQUER LE VIVANT

Au lieu de comprendre les êtres vivant on cherche à en créer. C’est pourquoi les ingénieurs ont décomposé l’ADN pour mieux le comprendre et ainsi connaitre la fonction de certains gènes. Ce phénomène a entrainé une révolution scientifique : la biologie synthétique. La biologie de synthèse a pour but de créer des espèces qui n’existent pas dans la nature, qui peuvent faire des choses importantes. Elle permet à l’homme de créer la vie à partir de séquences d’ADN synthétiques. Les microbes deviennent alors les nouvelles usines du XIXe siècle, c’est la chimie verte. Il y a désormais des biohackers qui assemblent des séquences d’ADN synthétiques dans leurs garages. Une inquiétude sur la création de bactéries incontrôlables, qui engendrait alors des « monstres » se fait alors connaitre, la biologie synthétique peut aider le monde, sauvé des vies. Sa première action a été celle de l’artémisénime de synthèse, médicament créé à partir de molécule synthétique, qui combat le paludisme. Le seul souci est la conséquence sur le revenu des producteurs des ressources naturelles, car la biologie synthétique a pour but de remplacer la plupart des produits naturels tel le pétrole, le caoutchouc, la vanille au même prix et de meilleure qualité. Le nouveau pétrole serait créé à partir de la biomasse, qui comporte tout ce que la planète compte de matière vivante à convertir en énergie. Or, la biomasse n’est pas inépuisable ce qui entrainerait une catastrophe à long terme, un changement des matières premières et donc un changement de l’économie dans laquelle on vit. Cependant, une peur que la biosynthèse remplace le vivant est grande. La solution est de créer un nouveau code génétique incompatible avec le vivant tel qu’il existe dans la nature. Il y a alors un premier changement de lettre du code génétique, le ATGC devient alors AXGC. On observe que la bactérie se prolifère mieux avec la base X, et cela au bout de 5 mois. L’objectif est de faire pareil avec les