Fahrenheit 451
Comment la Science fiction bouleverse-t-elle les codes sociaux ?
La science fiction est un genre narratif structuré par des hypothèses sur ce que pourrait être le futur. Elle permet donc à l’auteur, tout en gardant un minimum de réalisme, de laisser libre cour à son imagination. En partant des connaissances et de la culture actuelle, l’écrivain peut donc déduire, créer les fondements d’une société future.
De nombreux codes sociaux font parties intégrantes de notre société actuelle. Il en va du simple « bonjour », au respect des lois. La sciences fiction permet par anticipation et invention de modifier voir même de bouleverser ces codes.
Fahrenheit 451, écrit par Ray Bradbury et publié en 1953, en est le parfait exemple. Dans ce roman, l’auteur nous présente Montag, un pompier de Chicago, appartenant à un corps spécial chargé de brûler les livres. En effet dans le pays ou vit Montag, les livres sont interdits.
A travers ce roman, Ray Bradbury nous peint un portrait de cette société futuriste. De nombreux codes sociaux y sont bouleversés.
A notre époque et encore plus en 1953, au moment de la publication, les livres occupent une place primordiale dans notre société, aussi bien au niveau de l’éducation, de l’histoire, de la science que du divertissement, dans Fahrenheit 451, la lecture est considéré comme un acte égoïste, antisocial. La lecture comme la possession de livres sont interdites, et les rares personnes qui osent en posséder sont traqués, leurs livres ainsi que leur maison incendiée. Ray Bradbury base son roman sur ce premier « bouleversement ». Le passage page 53 illustre bien cette loi. Une vieille dame se fait bruler avec ses livres et sa maison.. « Les livres gisaient comme des monceaux de poissons mis à sécher. Les hommes dansaient, glissaient et tombaient dessus. Des titres dardaient leurs yeux d’or, s’éteignaient, disparaissaient.
« Pétrole ! »
Ils se mirent à pomper le liquide