Familale
* Simplicité du poème -> même structure et absence d'adjectifs qualificatifs unité syntaxique (de sens) = vers : pas de rejet rimes : [er], [is], [o], [ote] pas de ponctuation: juxtaposition temps : présent d'habitue (parce que répétition des choses du quotidien) pas de connecteur (sauf « quand » v.14), donc pas d'évolution
=> pour montrer l'avenir tout tracer du fils
Mécanique du langage réduit, révélé par ces répétitions mais aussi mécanique de leur vie
* Même mot repris : mère, fils, père, affaire, guerre...
Même expressions : la mère fait du tricot, le fils fait la guerre...
=> aucun terme unique ce qui renforce la monotonie !
* La faille : vers qui se distingue par la rime : vers 18 = « le fils est tué il ne continue plus »
-> seul rime en [u.]
3 destins tout tracés, 1 s'arrête : à cause de la mort mais tout continu comme avant : les affaires, le tricot...
=> conscience du personnage en moins -> tragédie silencieuse (rien est dit sur leur peine)
2 phrases interrogatives = ritournelle, fantaisie verbale, connivence (complicité) avec le lecteur.
2) SATIRE SOCIALE :
* référence au titre : adjectif féminin, personnage indéterminés (le, la) : aucune caractéristique
-> famille type : idéale bourgeois = réussite, soumission, obéissance
« travail, famille, patrie » gouvernement de Vichy (pas encore en place à l'époque) c'est ce que dénonce Prévert (voir vers 12)
Référence à l'économie pour le père
Le fils : avenir avec son père
* condamnation de la guerre : banalisation de la guerre : une habitude mise en parallèle des 3 : tricot, guerre, affaire
vers 21 : guerre bien entourée, rime avec cimetière
« affaires » dominent la guerre, qui elle est minimisée mère « naturelle » alors que la guerre sa ne l'est pas.
Parle de toute les guerres, 14/18, 1870... -> généralisation
* condamnation des mentalités : préjugés, raisonnement étroit et pauvre= ouverture d'esprit restreinte avec