La fantaisie et l’impossibilité dans les films réalistes
Comme nous avons appris dans Ed Sikov’s œuvre Film Studies, le réalisateur d’un film ne peut que capturer des images et des personnes réelles sur son film (Sikov 3). Malgré cette contrainte importante, un bon réalisateur n’est pas limité à montrer des histoires totalement réalistes. En fait, des éléments fantastiques se trouvent souvent au sein d’un film, même dans les films qui sont généralement réalistes. Avec une multiplicité des techniques, un bon réalisateur peut utiliser des images pour créer n’importe quelle histoire ou quel monde, même si chaque film doit reste, a priori dans le monde réel. En introduisant de la fantaisie dans un monde que les spectateurs aperçoivent comme réel, un réalisateur peut manipuler les émotions et les opinions des spectateurs afin d’accomplir une variété des motives. Ce semestre, nous avons regardé plusieurs films avec des éléments fantastiques, y compris La Fille de Keltoum, Chaos, et Le Havre. Ces films emploient des techniques différents afin d’échapper du monde réel, et la fantaisie créer un effet différent dans chacun. Pourtant, la fantaisie permit à tous ces films de réussir à communiquer leurs idées centrales. Même si les films sont plus réalistes que des autres formes d’art, la fantaisie demeure un élément indispensable.
La Fille de Keltoum, réalisé en 2001 par Mehdi Charef, est un film globalement réaliste. Charef a pris des mesures considérables pour rendre le monde du Maghreb réel et tangible pour son audience. Le film commence avec un plan panoramique qui dépit le désert Maghreb. On ne voit que le désert et un vieux bus sale. Les premières personnes qu’on voit sont typiques de cette région ; ils sont habillés d’une façon qui suggère la pauvreté, mais leurs vêtements et comportements ne sont pas choquants. Toutes les scènes d’ouverture dépitent l’immensité du désert et de la fadeur de la vie quotidienne au désert. Ces scènes et d’autres plus tard dans le film