II. Une fascination du peuple antique pour les astres
Dans ce texte, nous pouvons constater que le peuple antique est fasciné par les astres.
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Cette fascination passe tout d’abord par une admiration de la lune. Effectivement dès la première phrase, Pline l’ancien exprime déjà l’admiration du peuple pour l’astronomie à travers la citation : « Sed omnium admirationem vincit novissimum sidus » (mais l’admiration pour tous ces astres est surpassé par le dernier). Il y a alors un temps d’attente avant de savoir que ce dernier astre est la lune. L’utilisation de « surpassé », montre que la lune est l’astre le plus admirer par les romains.
L’admiration des romains pour les astres se remarque aussi grâce à une description précise qui résulte d’une observation méticuleuse de cet astre. Ses différents comportements sont décrit avec précision : « crescens semper aut senescens et modo curvata in cornua facie, modo aequa portionnedivisa, modo sinuata in orbem, maculosa eademque … » (croissant toujours ou décroissant et tantôt semblant recourbé en arc, tantôt divisée par moitié, tantôt arrondie en cercle) ; « vicenis diebus septenisque et tertia diei parte peragit spatiaeademquae Saturni sidus altissimum 30 » ( elle parcourt entièrement tous les 27 jours plus un tier les même distance que saturne en 30 ans) ; « a tricesima luce rursum ad easdem vices exit » (le trentieère (jour) elle se met en marche pour reprendre les mêmes mouvements. ) Les romains ont donc beaucoup observé le comportement de la lune, afin de connaître son comportement. D’ailleurs, des personnes étaient désignées pour observer le ciel dès l’antiquité.
Enfin, on peut constater l’admiration des romains pour la lune à travers l’expression : « ab natura apertum in tenebrarum remedium » (mis au jour par la nature pour devenir un remède aux ténèbres). La nuit est considérée par les romains comme les ténèbres tandis que le jour est la clarté. La nuit peut être synonyme de mystère, on ne sait ce qu’il