Fascisme
(une journée particulière E. Scola, 1977 ; la marche sur Rome (D Risi 1962)
Intro : depuis la fin du 19e, l’irruption des masses populaires dans le jeu politique perturbe les conditions d’exercices de celui-ci. Or, ni les régimes autoritaires, ni la démocratie libérale n’apportent une solution à ce problème. Et c’est pourquoi on voit naître au tournant du 19e et 20e siècle, des partis politiques de types nouveaux qui ont précisément pour vocation l’encadrement des masses. Comment l’Italie gère-t-elle ses masses populaires et la sortie de la 1ère Guerre Mondiale dont elle attend son achèvement territorial ?
I A la recherche du modèle fasciste dans l’Italie mussolinienne. 1919-1926.
A) La frustration nationale d’après guerre.
1) Les promesses territoriales non tenues
En Italie, les rancœurs sont très fortes.
L’Italie avait rejoint l’Entente par le traité de Londres signé en 1915. Le traité laissait espérer de larges compensations territoriales :
les terres irrédentes du Trentin, Trieste et Vénétie Julienne (Territoire ayant une majorité d’italien mais sous dom de l’Autriche Hongrie) la domination de l’adriatique une influence sur l’Albanie des possessions en Asie Mineure
Or, en 1919, Wilson, au nom du principe des nationalités, s’oppose à une partie de ces annexions, provoquant en Italie une colère profonde et une importante vague nationaliste qui sape les fondements de la jeune démocratie libérale. L’Italie a le sentiment « d’une victoire mutilée »
Pour protester contre le programme de Wilson, le poète Gabriel d’Annunzio et ses Arditi (commandos guerriers) ,occupent pendant un an le territoire de Fiume sans l’accord des Alliés mais il doit abandonné sous la pression du gouvernement)
2) l’impossible retour à la normale d’avant 1914 : texte 3 p 268
Le conflit a entraîné des phénomènes irréversibles : L’Italie a perdu 7000000 H Crise économique :