Faut-il avoir peur de la liberté ? introduction: la liberté ne consiste à laisser libre cours à ses penchants. Être libre, c'est prendre des décisions, s'engager et implique ainsi une responsabilité. L'homme véritablement libre ne connait pas de repos. Il lui faut toujours penser. Or, la liberté définit l'essence même de l'homme. L'histoire de l'humanité est l'histoire des combats que les êtres humains ont livré pour la conquérir. D'elle dépend le bonheur de l'existence.
Ici se pose un problème conceptuel: la liberté, comme fardeau de responsabilite, est-elle à craindre?
Dans un premier temps, nous verrons qu'est libre celui qui est maître de son existence en impliquant des choix et une terrible responsabilité. Puis, dans une deuxième partie, nous montrerons que si la liberté était un fardeau de responsabilité, les hommes ne se battraient pas pour elle. L'esclave n'est jamais heureux. Thèse: idée 1: n'est pas libre celui qui obéit à ses penchants. si la liberté était le pouvoir d'agir comme bon me semble, elle ne serait pas un fardeau de responsabilité.
Il n'en est pas ainsi.
Sur la route, je peux fort bien décider de ne plus respecter le code de la route.
Tôt ou tard une collision me privera de ma liberté de circuler.
Être libre n'est pas chose si simple.
Si me faut toujours agir en conscience et de manière responsable. Idée 2: la liberté m'engage auprès de l'humanité toute entière. je suis homme parmi les hommes.
Sartre: pour lui, l'homme ne s'est pas crée lui-même et il est cependant libre, parce-qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait.
Cette responsabilité est écrasante.
Chaque acte que je commets peut engager le sort de l'ensemble de l'humanité. Idée 3: il n'y a pas de liberté sans conscience. la liberté est un poids.
Elle ne me laisse jamais en paix.
Il me faut toujours réflechir sur le sens de mes actes, sur ce qui les motive.
De plus, chaque décision que je prends m'engage,