Curieusement dans la vie courante, le doute peut être aisément interprété comme un signe de faiblesse. Celui qui est en proie au doute, est souvent vu comme quelqu'un de peu sûr de lui, d'instable même. Cela implique donc qu'il faille tout faire pour échapper à état de faits, cette incertitude facteur de vulnérabilité. Qu'en est-il réellement ? Au sens étymologique du terme, le doute est issu du latin dubitare, qui signifie littéralement balancer. Ainsi, lorsque nous doutons, notre esprit se trouve dans un état d'incertitude, incapable d'affirmer ou même de nier ; il pèse le pour, le contre, et oscille entre les deux extrêmes sans pouvoir se résoudre à trancher. Pour Alain, «douter c'est examiner, c'est démonter et remonter les idées comme des rouages, sans prévention et sans précipitation, contre la puissance de croire qui est formidable en chacun de nous […]». Vraisemblablement dénuée de la moindre connotation de faiblesse, cette définition nous incline au contraire à penser que douter est un travail de force, nécessaire pour vaincre cette « puissance de croire » tapie en chacun de nous et qu'il évoque ici.1. Le doute est une condition très négative2. Douter est un acte citoyen au même titre que le vote3. Trop de doute ne mène à rien et trop d'assurance conduit à des régimes totalitaires4. Au sein de notre société, le doute est tributaire d'un préjugé qui voudrait l'affilier à un état de faiblesse | |
« Le doute est le début de la sagesse » est une citation d’Aristote. Que penser de cette citation ?Le doute permet de se remettre en question, de se poser des questions avant d’agir ou de prendre des décisions.A l’opposé, avoir sans cesse des certitudes empêche d’avancer, de progresser
« Le doute est le début de la sagesse » est une citation d’Aristote. Que penser de cette citation ?Le doute permet de se remettre en question, de se poser des questions avant d’agir ou de prendre des décisions.A l’opposé, avoir sans cesse des certitudes