Faut-il pour aimer un roman que le lecteur arrive à se mettre dans la peau du personnage principal ?
Il est en effet plus facile d’aimer un roman si on peut s’identifier au personnage principal. On est surtout plus apte à recevoir les sentiments, les souffrances ou les pensées du personnage.
Tout d’abord, on se met à sa place et on vit l’action avec lui : « Frapperait-il au travers ? L’angoisse lui tordait l’estomac ». Ici, on ressent aussi de l’angoisse comme Tchen. De plus, les sentiments sont aussi plus forts comme le désespoir par exemple : « J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre de la jour, le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux ».
Ensuite, on peut aussi ressentir la douleur ou l’hésitation du personnage. « Cette brûlure que je ne pouvais plus supporter », « mes yeux douloureux », le front surtout me faisait mal ». Ou dans La Condition humaine : « Dans ses poches, ses mains hésitantes tenaient, la droite un rasoir fermé, la gauche un court poignard. »
En revanche, il est tout de même possible d’aimer un roman sans s’identifier au personnage principal.
Tout d’abord, lorsque le personnage principal est un personnage de sexe différent par exemple, l’identification à se personnage est plus difficile, mais on peut quand même aimer le roman : « Elle ne pouvait fermer les yeux ; une effrayante contraction les tenait grands ouverts, fixés sur le spectacle horrible de la lutte. » C’est la