Faut il tuer les vieux
Quand commence t on à être vieux ? N’est ce pas dès la naissance puisque l’on vieillit chaque jour. Parle-t-on d’état physique ou est-ce l’idée que l’on s’en fait.
Il peut coexister deux visions selon comment l’on perçoit cette étape. L’ancêtre sera signe de savoir, de sagesse. Le vieux, vieillard, au contraire marquent plus souvent la faiblesse. Cette différenciation doit être éclairée car elle motive la place des « vieux » ou plus exactement leur non-place. En effet, garde t-on un produit inutile ? On s’en débarrasse !!
Si la question se pose, elle n’en est pas moins résolue car qu’en est-il de l’éthique, de la dignité et des limites.
Platon tient les vieillards en haute estime. Dans « La république », après de longues années d’apprentissage, et « lorsqu’ils auront atteint l’âge de cinquante ans » les vieux auront comlété le « bien en soi » et pourront s’en servir comme modèle pour « régler la cité ». En retour la cité les vénérera pour leur sagesse.
Jacques Le Goff écrit : « La vérité est le secret transmis de génération en génération, légué par un « sage » à celui qu’il a jugé digne de ce dépôt, diffusé par ouï-dire plus encore que par écrit ». Il y a donc une relative assimilation de l’âge avec la sagesse. Le temps passant, l’expérience s’accumule. Cet acquis donne une référence. La vieillesse se trouve identifié comme un âge de référence en raison de la plus grande proximité des vieillards aux ancêtres et au passé. Les vieux sont des pierres et des monuments, des arbres tutélaires, des âmes sculptées par le temps. Les vieux sont des témoins principaux. Ils représentent le temps passé et ce sont eux, l'histoire. Le vieux est le sage, le modèle à atteindre. Il détient le savoir et l’autorité. Cette