Faut-il vouloir la décroissance
Jean-Baptiste janvier 2012
Dissertation de philosophie
Faut-il vouloir la décroissance ?
Partout les crises sévissent, tant sur le plan économique que culturel, politique et philosophique. Le modèle reposant sur la croissance infinie semble toucher à ses limites. Or nos sociétés modernes reposent sur ce modèle qui possède dans ses fondements une faille importante : notre monde est fini. Depuis quelques décennies, nous sommes passés du stade « hypothèses et prévisions » à celui de la réalité : accroissement des inégalités, épuisement des ressources, … Nous vivons dans une société de l’immédiat : on voit tout en direct mais on ne comprend rien. Le progrès et la rentabilité à court terme sont devenus des demi-dieux. Or, en ce début de millénaire, il ne s’agit pas de prendre des décisions pour la prochaine élection mais de décider de l’avenir de notre planète, et par conséquent de celui de l’Homme. Soit nous continuons ainsi, et nous courrons probablement à notre perte, soit nous cherchons une alternative à la croissance infinie. Alors faut-il vouloir la décroissance ? Ou alors la croissance conduit toujours à une vie meilleure ? La décroissance est un mot compliqué à définir, car il possède autant de définitions que de détracteurs. La décroissance est un ensemble d’idées, de propositions, qui permettraient de dépasser l’inefficacité du développement durable et de résoudre les crises auxquelles nous faisons face sur le long terme. Dans un premier temps, nous verrons qu’il faut vouloir la décroissance car notre modèle n’est plus soutenable, puis nous verrons pourquoi la croissance est nécessaire à l’homme et enfin nous verrons qu’il faut mettre en place une « société de décroissance » dans le but de changer profondément les comportements et les mentalités.
Il faut vouloir la décroissance.