#Feb20
Cela fait une année maintenant que le mouvement du février avait entamé sa première marche, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Depuis ses prémices, le mouvement a été traqué par une vaste campagne de diffamation et entouré d’une vague ambiguïté qui a poussé maints citoyens à ne pas s’y engager et à prendre leur distance vis-‐à-‐vis du nouvel arrivant. On voyait le prétendu leader du mouvement affirmer l’annulation des manifestations à leur veille à la télé marocaine. Cependant des milliers de citoyens avaient investi les rues durant la journée du 20 février.
Les jours qui s’en suivent connurent un modeste accès aux médias de la part des manifestants, on a pu les voir argumenter et défendre leurs idées avec acharnement le temps de quelques jours. Et puis vint le 9 mars, le roi annonce une révision de la constitution par une commission nommée ad hoc. Les réformettes sont refusées et les manifestants investissent les rues le 20 mars et le 24 avril tandis que Manouni et sa commission recevaient les propositions de réforme de la part des non boycotteurs et que des prisonniers politiques bénéficièrent de la « grâce