Feminisme et choc de culture
Aux yeux de l’homme, la femme représente la beauté, la mère, la fragilité, l’amour, ou tout simplement la vie. Mais qui est cet être ? Il est fréquent qu’on le surnomme le « sexe faible », certains pensent même qu’elle ne doit pas s’instruire, ni s’exprimer et encore moins avoir des responsabilités. Ainsi, la place et le rôle de la femme sont confinés dans le mariage, l’entretien de son époux et l’éducation des enfants. Il est vrai qu’elle assure ce rôle mais il ne faudrait pas la reléguer juste à ces tâches. Elle exprime ses talents dans d’autres domaines. Cette vision réductrice doit être combattue dans toutes les sociétés car il subsiste encore des idées reçus.
Socialement, elles sont moins présentes dans les écoles que les hommes, elles peuvent être mariées de force, précocement, parfois, maltraitées ou battues. Sur le plan politique, elles ne sont pas suffisamment présentes dans les instances de décision. Souvent du fait de leur « état de femme[1]» elles n’ont pas accès aux postes électives. Sur le plan économique, de nombreuses études, montrent que les femmes sont plus touchées par la pauvreté que les hommes. 70% des pauvres dans le monde seraient des femmes[2]. Cependant, depuis plusieurs années, de nombreuses associations se battent afin que la femme puisse trouver sa vraie place dans les sociétés aussi bien industrialisées que celles dites en développement. Ces groupes sont féministes ou s’en réclament fièrement. Et le continent noir n’est pas en reste dans ces combats. L’Africaine, doit se sentir bien entendu, concernée par l’évolution de son statut. Toutefois, doit-elle adhérer à certains engagements féministes, limites misandres qui peuvent être juste, réducteurs. Parité, émancipation et féminisme devraient être davantage prises en compte par les populations.
Cette même Africaine ne devrait guère se permettre de se focaliser sur l’analyse d’un « féminisme occidental » qui va à contre-courant de ses valeurs et de