femme et les mains libres
La figure féminine est omniprésente dans le recueil. En effet, elle est présente dans presque tous les poèmes et tous les dessins que ce soit de manière explicite ou implicite. Sa présence est toute aussi marqué que son absence, effectivement, dans « Le Don » elle est présente et importante aux yeux du poète « elle est pleine soleil sous mes paupières closes ». Ici, la femme est indispensable à l’artiste, il ne cesse de penser à elle, elle est son soleil : elle fait fonctionner son monde. Mais même quand elle est absente, elle a une place toute aussi importante : dans « L’Attente » Paul Eluard affirme « Je n’ai jamais tenu sa tête dans mes mains ». Son absence est marquée dans ce poème. Mais son importance est encore plus marquée quand on se rend compte que la première page du recueil représente une femme allongée sur le pont d’Avignon de façon disproportionnée.
La femme est représentée comme une créature incroyable voire divine. Sa représentation est originale, surprenante et inhabituelle. En effet, on voit l’originalité de la figure féminine dans « La Femme portative » où elle est entièrement faite de cercles entourant sa silhouette. De plus, dans « Burlesque », « Le Don » et « Narcisse » on voit une femme sans tête représentée à chaque