Femmes et hommes
En histoire, en science humaine, on distingue deux notions : le sexe (différence physiologique) et le genre (manière dont une société donnée à une époque donnée représente la féminité ou la masculinité = les valeurs qu’elle associe à chacun, les qualités soit disant naturelles qu’elle attribue à chacun). Les historiens peuvent s’intéresser à la manière dont la société intériorise un certain nombre de normes (normes de comportement, de présentations de soi, de vision du monde) et donc se construisent eux même en temps que masculin ou féminin. On parle de stéréotypes performatifs : il y a des stéréotypes masculins et féminins : les individus se conforment eux même avec un certain nombre de stéréotypes.
Ce sont des féministes américains qui repris les propos de Beauvoir & ont voulu montrer qu’un certains nombres de qualités/attributs que l’on désignait comme féminine n’avaient rien de naturel mais qu’il s’agissait de constructions sociales. Leur démarche était de montrer que ces attributs étaient liés à la domination masculine. La condition masculine est aussi une construction sociale. Et un certain nombre de chercheurs sont partis du principe que si la condition féminine était imposée aux femmes on pouvait aussi considérer que la masculinité était aussi une contrainte imposée aux hommes.
On a s’intéresser à la manière dont se construisent les stéréotypes. Toutes les institutions de la vie sociales participent à cette intériorisation. 1. La féminité
a. Les modalités de la domination des femmes
Le pouvoir est entre les mains des hommes, et les femmes sont dominées. Ca ne signifie pas que les femmes n’ont aucun pouvoir. Ex. : Catherine de Médicis ; dans l’Eglise catholique, les couvents de religieuses sont exercés par des abaisses ; dans l’organisation traditionnelle des métiers, quand un artisan décédait sa femme reprenait l’atelier et dirigeait les travailleurs.
La société d’ancien régime : rôles