Femmes, soyez soumises à vos maris
La Maréchale, très en colère, s’énerve contre son interlocuteur, qui est un abbé, oublie les règles de convenances et prend des exemples très comiques :
« Nous nous promîmes d’êtres fidèles : je n’ai pas trop gardé ma parole, ni lui la sienne » l.17-18, alors que, dans la religion, le mariage est un acte sacré où les deux mariés jurent fidélités à un prêtre, tel l’abbé,
« …me donner une maladie de neuf moi, qui quelques fois est mortelle ? »l. 20 elle évoque ici la grossesse et l’accouchement comme d’une plaie, à l’aide d’une métaphore où elle les compare à une maladie, devant un abbé pour qui la naissance est un don de Dieu !
Elle continue ensuite :
« …que je sois sujette tous les mois à des incommodités très désagréables »l. 23
Parlant ouvertement de son intimité et de son corps à l’abbé ayant fait vœu de chasteté.
Le fait qu’elle parle à un religieux accentue le comique de la situation. On remarque donc aussitôt que la Maréchale de Grancey est une femme de caractère : elle s’exclame : « Mais voilà une plaisante raison pour que j’aie un maître! Quoi! » l.31 et pose des réthoriques à son interlocuteur, l’interdisant donc de répondre : « Et pourquoi soumises, s’il vous plaît ? »l.16, « sommes nous donc des esclaves