Montrer comment la tirade de Burrhus illustre-t-elle la mort de façon vivante tout en respectant la bienséance ?
Intro
Pièce classique VIIe siecle (présenter titre, auteur, date, à quel moment s’iscrit le passage dans la pièce)
On dit souvent que le VIIe est le siecle du théatre et nous avons ici pour preuve un passage significatif.
Cet extrait est une tirade de Burrhus, qui vient interrompre Agrippine et Junie isolées. Il est très choqué par ce qu’il vient d’apprendre.
Il va cependant s’attacher à décrire cet événement de façon très vivant tout en respectant la bienséance.

I] Un passage reflétant le goût classique
- référence à l’Antiquité comme bcp d’autres pièces de Racine (Phèdre, etc.) avec des personnages nobles (thème du pouvoir, de l’amour et du destin)
- le personnage déclame en vers rimés plats ou embrassés AABB ou ABBA
- ton solennel qui confère l’importance de l’annonce et des faits

II] annonce qui donne à voir
- émotions du personnage, on relève le ton pathétique dans le texte et le rythme parfois en rupture montre le choc du personnage avec la rupture syntaxique« mais ses lèvres à peine en ont touché le bord, le fer ne produit pas de si puissants efforts », le champ lexical, des actions énumérées, des descriptions très visuelles qui donnent l’impression d’assister en direct à l’assassinat grâce au rapport de Burrhus - discours rapporté, il cite du discours direct de Néron, il y a du présent d’énonciation ce qui donne au récit l’impression d’être témoin de la scène. Ça donne aussi un effet de didascalie.
- au point de théâtraliser, de mettre en scène ce meurtre comme un coup de théâtre. En effet rappelons que Britannicus s’est rendu au Banquet de Néron pur se réconcilier mais Narcisse l’y a empoisonné, les gens présents au banquet était comme un public
«on se tait ce coup frappe tous les esprits
La moitié s'épouvante et sort avec des cris »

III] mais une tirade qui respecte les principes du temps * La densité de