Introduction :

Situation historique → Les contes philosophiques apparaissent au XVIII° siècle. L'intention critique y est dominante ; l'auteur invite ses lecteurs à réfléchir sur un thème abstrait.

Histoire → Dans Candide, Voltaire conteste la théorie de l'optimisme, qui veut que le monde soit le meilleur des mondes possibles.

Extrait → Après de nombreuses aventures, accompagné de Pangloss et Martin, Candide rencontre un vieillard turc qui vit heureux hors de la société.

Plan → Nous étudierons d'abord le dénouement de ce conte philosophique, puis nous verrons ensuite la conception du bonheur dans ce texte, et nous parlerons enfin de l'objectif du conte, qui est de dénoncer l'optimisme

Plan :

I) Le dénouement du conte philosophique

A) Une communauté paisible

La rencontre de Candide avec le vieillard la mène à prendre une décision qu'il décrit des lignes 10 à 25 qu'il adoptera à la fin. Le narrateur rappelle ainsi chacun des compagnons de Candide. Ils exercent tous une tâche dans laquelle ils excellent → superlatifs l.28 + l.29-30 et semblent exercer cette activité sans humeur.

B) Des éléments traditionnels et singuliers

Le dénouement semble heureux, mais le mariage entre Candide et Cunégonde n'a pas lieu (l.27) → Voltaire se moque des contes de fées par cette remarque → L'intrigue amoureuse n'est qu'un prétexte.

C) La morale

L'expression « il faut cultiver notre jardin » est prononcée par Candide et par Martin sous une forme différente (l.21-22 et 37). Un sens métaphorique peut en être dégagé → il faut cultiver son être propre .

II) La conception du bonheur

A) L'utopie du conte

Après avoir présenté l'utopie de l'Eldorado, pays merveilleux, le narrateur compose lui une utopie possible qui est représentée par la ferme du vieillard. Ils vivent en autarcie comme le montre l'énumération (l.2-3-4-5) et savent se contenter de peu (l.7-8).
L'abondance des mets ainsi que l'excellence de ceux-ci à l'image