Fiche de lecture : candide
1759
Après avoir joué un rôle essentiel dans le renouveau des études historiques en écrivant Essai sur l’Histoire générale et sur les mœurs, Il collabore à la conception du septième tome de l’Encyclopédie. Puis, un an plus tard, il écrivit Candide considéré comme l’un de ses chefs d’œuvre.
Ce conte philosophique vilipende l’optimisme avec une morale pragmatique et désenchantée. Ce thème est véhiculé par l’évolution de la philosophie des personnages à travers les différents mondes rencontrés. Cette parodie du comte élabore une violente critique du XVIIIe siècle.
Candide : personnage principal, bâtard de la sœur de monsieur le baron Thunder-ten-tronckh, « l’esprit le plus simple » dont la « physionomie annonçait son âme ».
Baron Thunder-ten-tronckh : un gentilhomme campagnard westphalien.
Baronne Thunder-ten-tronckh : considérée pour les « trois cent cinquante livres » qu’elle pèse.
Le fils du baron Thunder-ten-tronckh : jésuite entiché de sa noblesse.
Cunégonde : fille du baron, amoureuse de Candide
Pangloss : professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie, précepteur de Candide et de Cunégonde.
Paquette : femme de chambre de la baronne Thunder-ten-tronckh.
Cacambo : valet de Candide.
Martin : compagnon manichéen de voyage de Candide.
La vieille : victime d’un destin tragique, amie de Cunégonde. Fille d'un pape et d'une princesse.
Jacques l’anabaptiste : bienfaiteur hollandais de Candide.
Vanderdendur : négociant et escroc.
Dans le château de Thunder-ten-tronckh, Pangloss, le maître de Candide, lui enseigne que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Candide le croit, mais se fait chasser du château pour un baiser donné à sa cousine Cunégonde. Candide enrôlé par des recruteurs. Suite à son manque de moyens pour survivre, il doit subir une punition à la suite d'une promenade interdite. Il demande la faveur du roi des Bulgares pour se faire casser la tête, et il se fait soigner par un grand chirurgien. Il est témoin