La rencontre de Candide avec le nègre au sortir de l'Eldorado constitue un choc brutal et un retour à la réalité du mal
I - Un constat

Le récit de la rencontre avec le nègre est fait par le narrateur qui semble ne pas prendre partie et donner les choses telles quelles se sont passées.
Le- Affirmation d'une attitude de soumission, de passivité "j'attends mon maître" les paroles de l'esclave ont une même tonalité d'acceptation de son terrible sort - La présentation du nègre est faite sans apitoiement d'abord à travers des détails vestimentaires " la moitié de son habit " puis indication de sa mutilation de la part de voltaire.Il ne parle pas de lui au sens propre mais de tout les nègres esclaves comme lui.Dans le récit entre liberté de mouvement des uns et immobilité de l'autre car le nègre est étendu par terre et les autre sont debout.Voltaire ajoute quand meme une pointe d’ironie comme le sens mit sur l’absence de la moitié de l’habit qui est insiste sur la situation réele de l’esclave outre l’ironie nous avons des connecteurs logique comme Cependant », « mais », « mais », « Or », « et ». Discours de l’esclave mené aussi en trois temps : de « oui monsieur », « en Europe », description des conditions de vie et de travail, de « Cependant » à « Hélas ! », histoire de sa vente, puis la question religieuse à la fin. Enfin, jugement du narrateur et de Candide sur la situation injuste de l’esclave : « à ce pauvre »(lors de la description des mutilations), « qui t’a traité ainsi ? » (jugement de Candide). Causes économiques de l’esclavage mises en avant : « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » (réduction des coûts pour offrir un plaisir aux Européens, consommateurs de produits tropicaux), « me vendit dix écus », rapport économique supérieur du blanc achète un esclave. Manque de liberté mis en avant : « quand nous voulons nous enfuir », esclave considéré comme une marchandise Conditions de travail terible : « Quand nous travaillons aux sucreries..