Fiche de lecture : la cafetière ( théophile gautier )
Écrivain français, qui s’illustra comme poète, auteur de contes fantastiques et critiques d’art et qui fut l’auteur notamment d’un célèbre roman de cape et d’épée, le Capitaine Fracasse. Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature.
C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la Cafetière, son premier conte fantastique.
Dès lors, son talent dans cette veine très en vogue ne devait cesser de s’affirmer avec des textes comme Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) — recueil de nouvelles souvent parodiques — ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirmait ses principes esthétiques.
En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, puis il se consacra au Moniteur universel jusqu’en 1868. Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug que lui imposait la presse quotidienne — son seul véritable gagne-pain qui était aussi, selon lui, un obstacle matériel à la réalisation d’une ½uvre littéraire. Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier devint un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire.
Parallèlement à son ½uvre de poète et de romancier, Gautier fut aussi un témoin passionné de son époque comme en témoignent des ½uvres telles que Voyage en Espagne (1845), les Beaux-Arts en Europe (1855), recueil de critiques d’art, Voyage en Russie (1867) ou son Histoire du romantisme (posthume,