Fiche de lecture “la dynamique des processus de marginalisation : de la vulnérabilité à la désaffiliation”
Robert Castel est un sociologue français, né en 1933 et mort en mars 2013, à Paris. Il passe un concours pour devenir professeur de philosophie en 1959, puis rejoint la Sorbonne où il abandonne la philosophie pour la sociologie. A partir des années 80-90, il s’intéresse au monde du travail : salariat, protection social et notamment l’exclusion. Il dirige l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales puis le Centre d’Etude des Mouvements Sociaux jusqu’en 1999. Il est proche d’auteurs comme Bourdieu ou Foucault.
Son article “La dynamique des processus de marginalisation : de la vulnérabilité à la désaffiliation”, paru dans les Cahiers de recherche sociologique, le n°22, en 1994, a pour principale problématique : Comment le processus d’exclusion est-il généré ? Mais aussi, Castel analyse différentes solutions, méthodes pour en sortir. Pour répondre à ses questions, il prend des faits historiques et voit leurs évolutions. Il part également de travaux appartenant à d’autres sociologues, comme Goffman et Hoggart. On remarque que lorsqu’il parle des bénéficiaires du Revenu Minimum d’Insertion (RMI), il utilise des statistiques et en tire des conclusions.
Dans cet article, plusieurs idées peuvent être dégagées.
Tout d’abord, il part du fait que le niveau des ressources économiques n’est qu’un élément pour caractériser la maginalité. Il explique qu’il est difficile de définir un seuil de pauvreté, par conséquent, ça ne peut être la seule caractéristique de la marginalité.
Comme on ne peut définir un seuil, il y a un découpage de la population fait par les services sociaux. Chaque groupe aura un traitement sépcial, sera dans de insitutions particulières, ect… Lien avec les travaux de Goffman, ce dernier appelle ça “la relation de service”. Castel explique, cependant, qu’il y a des inconvénients à ce système : cela stigmatise les individus. Et de plus en