LA FIN DE LA DEMOCRATIE
Jean-Marie Guéhenno.

La fin de la démocratie, édition Flammarion. Livre écrit par Jean-Marie Guéhenno. Français qui a suivi des études à l’Ecole Normale Supérieure et à L’école nationale d’administration. Il a été secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de la paix et est un spécialiste des relations internationales. Dans ce livre composé de neuf chapitres Guéhenno se demande si actuellement il peut y avoir une démocratie sans nation.

La chute du mur de Berlin a marqué la fin d’une époque. Selon quelques « optimistes » cette époque a commencé en 1945, elle est caractérisés par une lutte contre le nazisme au nom de la démocratie et par une politique ultralibéralisme. Selon quelques « pessimistes », cette époque a commencé en 1917, elle est caractérisé aujourd’hui par un retour des nations et la principale menace c’est le nationalisme. Guéhenno propose dans ce livre un autre type d’hypothèse selon laquelle l’effondrement du communisme ne représente pas la fin d’une époque commencée en 1917 ou en 1945, mais « la fin à l’âge des Etats-Nations né de la révolution française ». Selon lui depuis la guerre froide, la concentration entre l’Est et l’Ouest ont donné un nouvel ordre social et politique. Selon Guéhenno il y a une remise en cause des institutions politiques héritières du siècle des lumières, et le décalage « entre notre ordre politique et les réalités d’aujourd’hui est devenu trop grand ». À l’époque de «l’âge de la pénurie », la possession était la source du pouvoir. Il n’y avait pas des différences entre le pouvoir politique et le pouvoir économique. « Nous avons cru aux institutions, à la force des lois, pour organiser et contrôler la puissance », cependant aujourd’hui, ces corps institutionnels ont contribué à la propagation du pouvoir et de la richesse. Même si c’est difficile d’accepter le fait que ces institutions politiques sont actuellement inadaptables car « nous n’avons rien connu d’autre, les