Fiche de lecture "made in monde"
Née le 11 mars 1939, Suzanne BERGER est diplômée de l’Université de Chicago (« Bachelor of Arts ») et de l’Université de Harvard (« PhD » doctorat de philosophie). Elle est chercheur associé et membre du Comité exécutive du « Center for European Studies » à l’Université de Harvard et membre de l’Académie américaine des arts et des sciences. Elle est également membre fondateur du Conseil de recherche en sciences sociales sur l’Europe de l’Ouest. Parmi les nombreux ouvrages publiés par Suzanne Berger, il faut retenir en 1975 « Paysans contre la Politique », en 2003 « Notre première mondialisation » qui a reçu le Prix Européen du Livre d’Économie avec mention spéciale, « Made in Monde » qui a reçu le Prix Rossi de l’Académie des Sciences Morales et Politiques de l’Institut de France.
Fonctions actuelles principales : professeur de sciences politiques au Massachusetts Institute of Technology et directrice du MIT International Science and Technology Initiative (MISTI).
II. Postulats
L’ouvrage repose sur un certain nombre de postulats :
• La mondialisation est fruit de la modularisation et l’ouverture des entreprises sur l’économie mondiale.
• Chaque entreprise possède un héritage qu’elle doit le cultiver et l’exploiter en vu de survivre á la concurrence.
• Les gouvernements jouent un rôle actif dans la dynamique de l’héritage des entreprises implantées sur leurs territoires.
III. Hypothèses
Les hypothèses avancées par l’auteur sont :
• Face au même défi économique, les sociétés n’agirent pas de la même façon. Il n’y a pas de solution universelle à la mondialisation.
• La mondialisation ne détruit pas les emplois dans les pays développés.
• Le chômage est le résultat de l’automatisation.
• Le protectionnisme n’est pas une solution, l’ouverture est un atout.
• Il n’y a pas de secteur condamné á la disparition.
• Ce qui fait la différence, ce sont les pratiques du management et les compétences des entreprises.