L2 SHS

FICHE DE LECTURE D'ETHNOLOGIE
Williams, Patrick, 1993, « Nous, on n’en parle pas » : Les vivants et les morts chez les Manouches, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'Homme, 108p.

Présentation

L'ouvrage que j'ai décidé d'étudier est un des nombreux livres écrit par Patrick Williams, chercheur au C.N.R.S. et anciennement directeur du Laboratoire d’anthropologie urbaine.
La majorité de ses publications portent sur le peuple Tsigane dont il est spécialiste.
Patrick Williams publie en 1993, « Nous, on n’en parle pas » : Les vivants et les morts chez les Manouches, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'Homme, 108p.
Cet ouvrage s'appuie à la fois sur des données statistiques majoritairement issues de l'I.N.S.E.E., sur des théories déjà existantes, et sur ses propres recherches, particulièrement sur les nombreuses années qu'il à passé au sein même se la communauté Manouche. L'auteur, à travers une démarche compréhensive, cherche à expliquer le mode de vie Manouche, l'ensemble de normes et de valeurs intériorisées par les membres du groupe. Patrick Williams s'attardera sur la « présence » des morts auprès des vivants, ainsi que sur la « cohabitation » avec les « Gadjé » (terme qui défini les non-Manouches), ces deux points semblant être des clefs de compréhension au mode de vie Manouche.

Problématique et hypothèses

L'auteur ne définit pas explicitement sa problématique mais tout au long du texte se dégagent certaines corrélations entre plusieurs concepts, ce qui permet d'en élaborer une. En effet, il me semble que l'objet ciblé par l'ouvrage de Patrick Williams est l'identité Manouche et l'unité de la communauté Manouche au sein du monde des Gadjé.
Plusieurs hypothèses découlent de cette problématique. Cet ouvrage vise avant tout à démontrer par quels moyens les Manouches s'approprient « le monde des Gadjé » : voici l'hypothèse principale. En effet, tout au long de son ouvrage, Patrick Williams aborde différents