Fiche de lecture
Il s’agit d’un article de Philippe Svandra, tiré du mémoire de première année de DESS de philosophie, option éthique médicale de l’Université de Marne-la-Vallée/Espace Ethique de l’AP-HP. Cet article est intitulé « Soins et justice : de la sollicitude à la solidarité » et est paru en février 2003 dans la revue Objectif Soins N°113.
2- Présentation de l’auteur
Philippe Svandra est docteur en philosophie, a occupé les fonctions d’infirmier puis de cadre de santé à l’Hôpital Paul Brousse de Villejuif (fonction qu’il occupait lors de l’écriture de cet article). Il est actuellement formateur et coordonne un Diplôme d’Ethique Soignante et Hospitalière organisé en partenariat entre le pôle formation du centre hospitalier Sainte Anne et l’Institut Hannah Arendt de l’Université de Marne-la-Vallée.
Références bibliographiques
Article : Philippe Svandra – « Peut-on parler d’une éthique du care » – gestion hospitalière, n°482, janvier 2009, p. 10 – 13.
Ouvrage : Philippe Svandra – «Le soignant et sa démarche éthique » – Edition ESTEM De Boeck, paru le 17 février 2009 en France, 143 pages.
3- Résumé du texte :
Dans cet article, Philippe Svandra nous montre que de tous temps les sociétés ont été soucieuses de l’état de santé des individus et qu’elles ont mis en place des systèmes d’assistance plus ou moins élaborés pour y veiller.
Quel sens donner à la maladie ? C’est la réponse à cette question qui a déterminé et qui détermine encore aujourd’hui la manière dont on considère une personne malade dans la société. De nos jours, on définit la maladie comme « le résultat observable de dysfonctionnements physiologiques ». Cependant, la maladie a longtemps été considérée comme l’incarnation d’une volonté divine. Ce n’est qu’aux débuts de la médecine moderne que l’on a positionné l’homme comme étant responsable de sa propre santé.
Ce concept de responsabilité induit la notion d’individualité, chacun étant libre d’influer positivement ou