Fiche de lecture
Le logicien
La métamorphose émerge d’abord au sein d’un contexte loufoque – donc hors normes – dans le discours du logicien, par le biais du raisonnement fallacieux, le paralogisme. Celui-ci s’appuie sur la déduction erronée à laquelle il réduit les différences facettes de la logique. Fantoche unidimensionnel, prestidigitateur incarnant la raison qui déraisonne, le " Logicien traditionnel " métamorphose le " réel ", le pliant à ses désirs. L’homme, affirmait Spinoza, ne désire pas une chose parce qu’elle est vraie, mais inversement il croit vraie parce qu’il la désire.
Les différences étapes de son discours loufoque sont autant de syllogisme monstrueux et cocasses : 1. " Le chat a quatre pattes. Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes. Donc Isidore et Fricot sont chats " (p. 44). 2. Le chien du Vieux Monsieur a quatre pattes – " Alors, c’est un chat " (p. 44). 3. " Logiquement, [son] chien serait un chat […] mais le contraire est aussi vrai ". Annulation du principe de non-contradiction. Si A est différent de B, A ne peut être identique à B. 4. Reprend le procédé étudié en 1 : " Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc