1848 en Allemagne Pb : Ds un contexte de grave crise éco et sociale (1846), l’Allemagne s’agite ds le centre (Saxe), au Sud (Bade-Wurtemberg) et au nord (Hanovre). Berlin entre en révolution à partir du 6 mars ; le roi de Bavière Louis Ier abdique le 21 mars ; Francfort accueille un parlement unitaire allemand en mai. Un an plus tard, tout semble terminer. Pourquoi, au-delà de ce paradoxe apparent, peut-on dire que le PdP « enracine » les aspirations libérales et nationales en Allemagne ? Par les théâtres d’opération ? Par les idées ? Par les acquis du Printemps des peuples (PdP) ? 1. Deux théâtres d’opération : Berlin et Francfort - Berlin : capitale de la Prusse, montée en puissance depuis le congrès de Vienne. Dynastie des Hohenzollern : FrédéricGuillaume IV (FG IV) depuis 1840. - Francfort : vieille ville libre, siège du Bundestag (diète fédérale) de la Confédération germanique de 1815. Diète de 70 représentants (ambassadeurs) des Etats membres. Certes, cette diète est réduite à l’inactivité : pour qu’une décision soit prise, majorité des 2/3 + ratification des décisions par chacun des Etats sous forme de loi, ce qui équivaut à une unanimité ; diète réunie à peine 16 fois entre 1815 et 1850. Mais elle constitue une 1ère expérience parlementaire. Les vieilles aspirations libérales et nationales allemandes a) Libérales et démocrates : la Prusse - Aucune constitution en Prusse au début des événements du PdP, contrairement à l’article 13 de l’acte de fondation de la Confédération germanique qui incitait les Etats membres à se doter d’une constitution. - Convocation de la diète de Prusse (Landtag) par FG IV le 18 mars 1848, qui annonce également une constitution : il s’agit donc d’une diète « constituante » élue, chose rare, au suffrage universel (SU). Domination des démocrates à la diète qui souhaitent une assemblée unique (et non un bicaméralisme avec une chambre haute représentant la noblesse) et le parlementarisme (responsabilité du gouvernement devant le