Claude Simon, La route des Flandres, 1960
Intro :-Nouveau romancier
Dans l'extrait : - Durant la 2nd G-M, au milieu d'une bataille - Narrateur personnage, fait parti d'un escadron dans la cavalerie - Les soldats français sont attaqués par les Allemands sur la route des Flandres - vraie histoire de l'auteur, vécu, il a été prisonnier en Juin 1940 mais s'évade et rejoins la résistance de France

1ère impressions : - Bcp d'images = dimensions poétique - Disparit° de ponctuation, de la structure narrative et d’événement - Euphémisme (il parle de la guerre sans en parler) - Il écrit ce texte non pas pour décrire une scène de guerre mais pour faire connaître ses sensations, ses impressions.

Pb : Qu'elle vision de la guerre propose le narrateur personnage ?

I/Un anti récit de guerre a)Un texte désincarné
-On a pas de perso au sens traditionnel du terme (comme Balzac, Zola,..), ils n'ont pas de physique, de caractère, etc..
Ce sont juste des sujets de verbe : Pluriels indéfinis : (l-1), (l-3), (l-16), (l-18) « je »:(l-27), (l-14) « nous » ( inclus le « je »): (l-7), (l-25)
Le « je » est à la fois inclus dans la cavalerie mais aussi exclu comme un spectateur et utilise donc le pronom « ils » (l-17) (représente la 1ere moitié de l'escadron) « il » (l-15) = t^te du cortège, peut être un colonel ; on ne connaît pas son nom, (personnage désincarné) (l-26 à 27), sujet métonymique = on décrit quelque éléments pour symboliser un tout

b) Un chrono-tope flou, cadre spatio-temporel
-Espace : .Route des Flandres (dit dans le titre) .(l-1), idée d'un parcours qui progresse

.(l-12), route de campagne .(l-17), idée d'embranchement
On des