Fiche lecture JEUKENDRUP, Nutrition for endurance sports : Marathon, triathlon, and road cycling, journal of sports sciences,29, 2011, p91-p99
Introduction :
Les sports d’endurance sont de plus en plus populaires tels que les triathlons ironman, ultra marathons(…). Afin de réaliser cette méta-analyse, il a été établi qu’un sport d’endurance correspondait au minimum à 30 min d’effort. Cette méta-analyse s’intéressera tout particulièrement au domaine de la nutrition de sport qui a été développé ces 5 dernières années.
La demande physio et nutritionnel des sports d’endurance :
Il y a deux substrats principaux pour la contraction musculaire, à savoir le glucose sanguin et le stock de glycogène musculaire. La déplétion de ce dernier entraine une baisse de la performance. D’autre part, la déshydratation détériore aussi la performance en endurance, il faudra la limiter à moins de 2-3%.
Pré-compétition
1. La charge glucidique
Le niveau de glycogène surcompensé peut améliorer la performance de 2-3% pour un exercice supérieur à 90min. Il a été montré que l’athlète bien entrainé n’a pas besoin de vider partiellement son stock pour le ‘sur’charger. Cependant pour l’athlète lambda, la prise supérieure (exemple 10g.kg au lieu de 8g.kg) de glucide n’entrainera pas une augmentation de la performance significative.
2. Prise glucidique 60 min avant l’effort
La consommation de glucide peut avoir un effet négatif sur la performance. En effet, elle peut entrainer une sécrétion massive d’insuline et par réaction, une hypoglycémie ainsi qu’une inhibition de la lipolyse et l’oxydation des graisses. De plus, le rebond glycémique qui s’en suit, pour certains athlètes, peut être une cause également d’une baisse de la performance.
Stratégie : Il est proposé de consommer des glucides avec un indice faible ou même d’éviter leur prise.
3. Ingestion de fluide avant l’exercice
Petit rappel, la déshydratation peut entrainer la baisse de la performance. 4h avant le début de l’exercice, il faudrait consommer 5