IIIème partie de la Peste. Paroxysme de la Peste.
Absurde => mise en scène théâtrale (=surréalisme) => déroute humaine.
Camp d’isolement pour incinération.
La représentation allégorique du nazisme ?
I° La mise en scène d’une situation sinistre et absurde
a. Force agissante de la mort
Isotopie et CL de la mort => omniprésence => tragédie.
b. Le choix d’un lieu très significatif
1° paragraphe : CL lieu isolé, marginalisé, oculte, tabou, profane => interdit aux hbts, inquiètant.
c. Indices temporels
2° paragraphe : « nuit »x2 => occulte.
« été… Automne » => durée longue.
Convoits => symbole de la mort : aspect répétitif.
Connotation sombre inquiétante, matin « odeurs nauséabondes de la mort » + forces de la nature (cf Paneloux) diffèrent rite transfiguré, sublimé.
d. Organisation du texte qui montre une progression
1° paragraphe : « arrêté préfectorale »=>réorganisation. + actions = réalisme (nb de morts augmente)
2° paragraphe : contraste « Morts et fleurs »
3° paragraphe : enfer de la peste (divine)
4° paragraphe : « écumes monstrueuses » « viendrait mourir dans l’entassement » « pourrir » « s’accrochant aux vivants » => horreur.
Progression dramatique+liens logiques (ex « mais » = obstacles)
e. Valeur dramatique de « on »
1° paragraphe : valeur exclusive (autres) pouvoir sans visage inaccessible.
2° : inclusive (hbts mourrants)
4° : pouvoir sans visage = indéfini
Implication de tous (verbes de perception) + sens.
II) Le monstre du fléau : la représentation métaphorique de l’horreur nazie
a. Monstre
« s’abattait sur eux du haut du ciel » => fatalité
Un monstre « flamme dévoraient »
« écumes monstrueuses »=> narrateur omniscient
Conditionnel présent = répercussion dramatique
Apocalypse => image dégradante de l’Homme « entassement » « pourrir » « mourrants s’accrochant aux vivants »
b. Représentation de l’horreur nazie
« Four crématoire » « vapeur épaisse et nauséabonde »
Mal => annéantissement totale « flammes dévorantes »