Fiche lecture surveiller et punir
L’auteur débute cet ouvrage par un constat, celui de la disparition des supplices.
Page 15 : l’auteur nous enseigne que peu à peu la sanction à cessé d’être une scène visible de tous et que cette dernière est peu à peu marquer d’un saut négatif.
⇨ Disparitions des supplices et cérémonies punitives
Page 24 à 29 : Il expose l’évolution des sanctions passant du châtiment à la privation de liberté, le passage de la souffrance corporel à la souffrance morale, infligée à l’âme.
⇨ Naissance du pouvoir disciplinaire et des institutions disciplinaire, prison.
Il revient sur les 3 conditions vraie pour fonder un jugement, connaissance de l’infraction, du responsable et de la loi, et développe l’évolution du jugement pénal prenant en compte l’état morale et psychologique de l’auteur au moment des faits.
⇨ Insertion dans le jugement d’experts et de justices parallèles (psy, educs, médecin etc.)
La sentence n’est plus un jugement de culpabilité, elle devient une appréciation de la normalité.
⇨ Pouvoir de juger transféré à d’autres instances
⇨ Disculpe le juge d’être le seul à châtier
Page 75 et 76 : F. précise le rôle qu’on eu les agitations populaires dans le remaniement des peines et des châtiments.
⇨ Interpellation des gens mieux placés ayant relayé leurs convictions
⇨ Entretien d’un climat d’insécurité contre le pouvoir en place
⇨ Solidarité de la population avec les petits délinquants trop durement condamnés
Or, le but inavoué de la répression pénale et policière était de dissoudre cette solidarité, à contrario elle l’a renforcé. (Mise en exergue de la petite délinquance par le peuple)
Page 91 et 92 : Foucault nous enseigne que l’exercice plus méticuleux de la justice rend la délinquance plus visible qu’auparavant et prend des allures de justice de classes.
La dérive d’une criminalité de sang vers une criminalité de fraude est du à un mécanisme complexe (hausse productivité,