Fiche d'arrêt
1)La localisation de la décision
Il s'agit ici d'un arrêt rendu par la troisième chambre civile de la Cour de cassation en date du 6 juin 2007. Il a pour sujet la rescision de la vente pour lésion. Aucun texte n'est visé, cependant certains textes sont référencés : les articles 4, 5 et 12 du nouveau Code de Procédure civil et les articles 1674 et 1981 du Code civil.
2)Les faits
Les époux X, âgés de 84 ans, ont vendu un bien immobilier aux époux Y en 1999. Ces derniers ont payé le bien en deux parties : une partie comptant et l'autre sous la forme de rente viagère annuelle leur vie durant. Près de deux ans après la vente, Mme X est décédée. Son mari, M. X assigna alors les acquéreurs le 17 mai 2001 en rescision de la vente pour lésion, il estimait en effet le prix lésionnaire en arguant de la valeur du bien et de son âge. Puis, suite au rapport d'experts, il modifia sa demande initiale et la transforma en demande de majoration de la rente viagère.
3)La procédure
L'action en première instance fut introduite par M. X, demandeur qui assigna les époux Y, alors défendeurs, le 17 mai 2001 en rescision de la vente car il estimait le prix lésionnaire. Puis, suite au rapport d'experts, il modifia sa demande initiale et la transforma en demande de majoration de la rente viagère. Sa demande fut rejetée en première instance.
M. X fit donc appel de la décision de première instance et un arrêt fut rendu par la Cour d'appel d'Aix en Provence le 12 janvier 2006. Sa demande fut à nouveau rejetée et ce parce que la Cour d'appel d'Aix en Provence décida que le vendeur ne sollicitait plus la rescision de la vente mais la revalorisation de la rente viagère et qu'ainsi cette dernière était impossible car il base cette demande sur le caractère lésionnaire du prix, caractère n'ayant comme conséquence possible que la rescision de la vente.
4)Les prétentions et