Fiche
T°ES
Tradución
Un conte écrit par Luis Javier Babezas, un etudiant de quatorze ans. Il a reçu la récompense des droits humains. (extrait)
Je me suis arrêté à une vingtaine de mètres de trois hommes qui étaient en train de coller un paquet avec une horloge décorée de divers câbles qu'ils ont couvert, sous une voiture ; ils ne s'étaient pas encore rendus compte de ma présence ; avec beaucoup de précautions, je me suis glissé derrière un container à ordures... Il y a eu le passage d'un camion chargé de sacs de ciment ; un geste instinctif m'a impulsé de sauter sur lui, mais je ne l'ai pas fait, Pourquoi ? Je ne sais pas, peut être parce qu'une arrière-pensée m'a traversée l'esprit en ayant la vision de la voiture éclatée et son propriétaire en train de crier dans les flammes. Pendant un moment, j'ai eu l'idée de passer à côté de ce ces hommes en les ignorant, comme si je n'avais rien vu. Et si ces types pensaient le contraire ? Et si je les dénonçai, ça serait le mieux, même si après peut être que certains m'appelleraient le mouchard, et je ne veux pas être un mouchard... Mais pourquoi penserai-je à les dénoncer si je ne le peux pas ? Le type qui est incliné au dessous de la voiture commence à se lever. Que fait-il ? Est-ce que je peux rester accroupi, sans qu'il me voit ? Horreur, les types se sont en aller et un homme a avancé vers la voiture ; je ne réfléchis pas deux fois et instinctivement, je suis sorti en levant les bras et en criant , risquant d'être répudié/rejeté toute ma vie par tous les autres. L'homme s'arrête, mais il s'est passé ce que je n'avais pas imaginé : un des types a sorti un revolver et m'a tiré deux coups de feu qui m'ont traversé l'estomac. […], un autre type sort une mitraillette et tire deux rafales qui atteignent l'homme dans la tête ; tout ce que je voyais avec les yeux était voilé et mes ultimes pensées ont été que je ne serais plu répudié/rejeté par