Que faire quand votre vie a perdu tout sens, quand vous êtes englué dans la société de consommation au point de vous repaître du malheur des autres pour vous sentir exister? Inventer le fight club pour que la souffrance physique et le goût de votre propre sang vous libèrent de la peur de vivre. Chuck Palahniuk peint une humanité sans espoir, en plein nihilisme et propose comme unique réponse de tout faire sauter car rien ne pourra modifier ou sauver un monde au bord du chaos. C'est avec une sorte de jubilation qu'il met en place la mécanique implacable qui devra détruire les US et imposer un nouvel ordre où les survivants de cette apocalypse programmée pourront"chasser l'élan dans les forêts qui pousseront sur les ruines de Rockfeller Center". Métaphore d'un pessimisme assez terrifiant dans laquelle toute une génération s'est reconnue en voyant le film. Le roman, lui, est écrit dans une langue brute, minimaliste et répétitive, langue parlée spontanée toute en ruptures, difficile à lire, voire "inconfortable". Je dois avouer que si je n'avais pas connu le succès du film, je n'aurais pas poursuivi au-delà des trente premières pages. C'est tout le problème de ce roman!
Fight club ... dérangeant mais tellement tentant ! Où se cache notre Tyler ?
Fight club est un bon divertissement, tout comme son adaptation ciné, mais sans plus. Pour moi il n'a rien d'un livre culte. Il est intéressant si on veut se suicider ou perpétrer des attentats, fabriquer des bombes artisanales, tout ça tout ça, ou encore fabriquer du savon, tout simplement. Pour le reste, rien de très grandiose à mon sens...
Le narrateur, en insomnie depuis trois mois, est bien décidé à réussir à dormir. Il décide de suivre une thérapie totalement nouvelle qui consiste à assister à de multiples groupes de soutien aux personnes atteintes de maladies mortelles, lui permettant d'approcher la mort et le désespoir de très près, afin de pouvoir jouir de chaque seconde de sa vie lorsqu'il rentre chez lui.