Figures de rhétorique
La rhétorique est l'éloquence, c'est à dire de parler en convaincant, en atteignant son but. Tout le monde l'utilise. A quoi sert le repérage de ces figures ?
Cela sert à mieux comprendre tout les discours, saisir les nuances et les finesses, garder de la distance, analyser, avoir un esprit critique et à les réutiliser. Quelques-unes des nombreuses figures:
I - L'analogie: La comparaison: On associe deux éléments qui sont étrangers mais avec un outil. Exemple: Comme un bois qui se fend. La métaphore: C'est pareil que la comparaison mais sans outils. Exemple: On pouvait mettre un doigt dans le trou de ses plaies. L'allégorie: C'est quand on rend concrète une idée de quelque chose d'abstrait. Exemple: Marianne est une allégorie;
De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps. La personnification: C'est quand on rend humain quelque chose qui est un objet. Exemple: Fables de La Fontaine (On rend humain les animaux) Le parallélisme: C'est deux propositions ou phrases qui sont construites selon le même schéma. Exemple: Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j'attends;
Dans la feuillée qui semblait un écrin vert taché d'or, dans la verdure qui paraissait incertaine et fleurie ... ( est construit sur la répétition de la construction : Complément de lieu + subordonnée ("qui" + verbe)) II - L'opposition: L'antithèse: C'est quand on a une opposition d'un sens (un texte par exemple etc...) Exemple: Entre jeunesse et vieillesse ou entre barbarie et innocence. L'antiphrase: C'est une phrase ironique. Exemple: "C'est du propre" (C'est pour signifier que c'est sale) Le paradoxe: Une association de deux idées mais qui sont contradictoires. C'est de l'illogisme, de l'incohérence. Exemple: Est pauvre, et même prince, il aime les palais. L'oxymore: C'est une anti-thèse mais il y a deux termes contraires qui sont très proches, associé.