Filles, garçons : socialisation différenciée
Selon Gilles-André Poupart, on sépare souvent le monde en deux encore aujourd’hui : d'un côté celui des garçons, de l'autre, celui des filles. Pourtant l’homme et la femme ne sont différents à qu’à 2 ,17 %, nous pouvons nous demander si ce n’est pas la socialisation qui accentue ces différences. En effet, l’homme et la femme semblent apparaître comme des étrangers sur le plan de la socialisation puisque la société leur inculte des valeurs différentes pour les emprisonner ou les façonner chacun ou chacune dans des rôles spécifiques.
Tout au long de son éducation, l’individu grandit parmi des modèles qui lui sont donnés, modèles venant soit des parents ou de l’école soit des médias et pensant donc l’aider à construire son identité sociale. Dans un premier temps, il y a la socialisation primaire qui se déroule durant l’enfance puis vient la socialisation secondaire qui va de l’adolescence à la fin de la vie. Cette socialisation par l’intermédiaire de ces acteurs permet à l’individu d’intérioriser les normes et les valeurs de la société dans laquelle il vit. Mais selon Sartre, ils nous imposent de jouer un rôle en nous conditionnant et nous poussent donc à devenir « factice ». En effet, nous sommes entourés de stéréotypes notamment liés au sexe qui nous donne une image trop simpliste de la femme et de l’homme.
1. Le rôle des parents
Selon Hélène Montardre, dès que les parents connaissent le sexe de l’enfant, leur attitude change. Ils vont élever leur enfant de manière à ce qu’il corresponde aux normes de la société, c'est-à-dire les comportements et les qualités que nous attendons d’eux en fonction de leur sexe. Comme nous l’avons vu précédemment, l’homme connote la conquête, c’est pourquoi certains parents surtout certains pères encouragent le garçon à prendre des risques, à devenir plus indépendant, pratiquer des activités physiques propres aux stéréotypes (football, rugby, sports de combat…) Pour la fille,