Film munich
Rencontre passionnante avec une de ces personnes de l'ombre, petites pièces d'un grand puzzle, nécessaires à la réussite d'un film comme Munich, où réalisme et véracité des faits sont de mise.
Comment êtes-vous arrivée sur Munich ?
Le casting de Steven qui m'a contacté pour me proposer le rôle. Ils m'avaient vu dans La Fiancée Syrienne.
Racontez-nous votre rôle sur le film, au delà de celui de Marie-Claude Hamshari. Vous avez été l'une des premières conseillères de Spielberg, pour les dialogues notamment ?
J'étais en effet coach de dialogue. Lorsque j'ai passé le casting, je venais de finir le tournage du film d'Alejandro González Inárritu, Babel, sur lequel j'étais coach. Du coup, juste après avoir eu le rôle, l'équipe de Steven m'a proposé d'être aussi coach sur Munich. C'est une amie comédienne, qui passait également le casting de Spielberg à Paris et avec qui j'avais déjà travaillé, qui leur a parlé de moi en tant que coach, alors qu'ils cherchaient quelqu'un pour aider les comédiens d'origine arabe. Puis, quand Steven a su que je parlais hébreu, il m'a également proposé de coacher les acteurs israéliens.
Ma présence sur le plateau et mon engagement au près d'eux ont fait qu'ils m'ont finalement désigné comme conseillère sur le tournage et sur la post-production (j'ai travaillé pendant trois mois après le