Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises

Mémoire de fin d’étude Option : Finance-Comptabilité

La finance islamique : une alternative à la finance conventionnelle au Maroc
Réalisé par : TIHBOUSSINE Leila Encadré par : M. EL FARISSI Inass

Remerciements
Louange à Allah le Très Miséricordieux Je tiens à remercier notre professeur chercheur Mr El Farissi, d’abord de m’avoir donné l’occasion de traiter ce thème dont je suis personnellement et professionnellement intéressée, mais aussi pour son encadrement, sa disponibilité et ses conseils judicieux. Je tiens également à remercier Mme Amina Abou hounayn pour son soutien, son aide et son accompagnement.

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Préambule
« Le poète grec Esope affirmait, il y a plus de 25 siècles, que la langue, organe de la voix humaine, est, de ce fait, la meilleure et la pire des choses. La meilleure parce qu’elle permet le dialogue, le chant, la prière ; la pire, parce qu’elle est le vecteur des injures, de la haine, des mensonges et des parjures. Je ne crois pas trahir Esope en reprenant sa formule au sujet de la finance moderne. Formidable et incontournable support de développement, de progrès technique et social ; effroyable arme de destruction massive de richesses, d’emplois, d’espoirs, pour des dizaines de millions d’hommes et de femmes, impuissants face à une crise provoquée par les excès et les dérives d’une finance occidentale qui a perdu tous ses repères, pour avoir mis l’argent, désormais virtuel, au cœur d’un système où l’homme et l’économie réelle sont oubliés. Excès et dérives qu’a largement évités la jeune finance islamique, qui se souvient que l’un des premiers sens du mot charia est celui de sillon, que celui-ci doit être droit et que l’homme qui le creuse doit être le premier bénéficiaire de la récolte qu’il portera. » C’est en ces termes que Jean-Paul Laramée ; secrétaire général de l’institut français de finance islamique; a entamé son intervention lors d’une conférence tenue à