Introduction :
Le monde musulman est aujourd’hui traversé par un mouvement de fond de ressourcement qui se manifeste par un désir profond des sociétés musulmanes de se conformer aux valeurs fondamentales de l’ISLAM . Dans le domaine de l’économie, la conception et la mise et œuvre d’un système bancaire et financier débarrasser du « Riba » prohibé sont au cœur des efforts déployés en vue d’amener le système économique dans son ensemble à un fonctionnement guidé par les principes de l’ISLAM.

La conclusion :
A la lumière des propriétés sus-indiquées des modes de financement islamiques, la question se pose de savoir quel est le rôle que devront jouer les banques islamiques dans le système financier soumis aux prescriptions de la
Chari’a .

Les principes de la Finance Islamique: le modèle financier islamique se base sur cinq piliers principaux, qui sont :
· La prohibition du Riba (usure)
· L’interdiction du Gharar (spéculation) et du Maysir
(incertitude)
· L’exigence d’investissement dans les secteurs licites
· L’obligation de partage des profits et des pertes
· l’adossement des investissements à des actifs tangibles de l’économie réelle.

La prohibition du « Riba »
Il est admis par les jurisconsultes musulmans que le « Riba » prohibé en ISLAM sont les intérêts payés sur les prêts de toutes sortes quels qu’en soient l’ordre de grandeur et l’usage auquel ils sont destinés :
Prêts à la production ou prêts à la consommation.
« Dieu a rendu licite de commerce, et illicite l’intérêt. Celui , donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis auparavant; et son affaire dépend de Dieu »
Coran , Sourate «Al
Baqara » verset 275

L’interdiction du Gharar et du Maysir :
La Sharia exige également, dans les affaires et le commerce, qu’il n’est pas permis de conclure de transaction qui renferme du Gharar. Le Gharar peut être définit comme étant tout flou non négligeable au niveau d’un des biens échangés