finance
Tunisienne en la matière
SIALA GUERMAZI FATMA*
Fatma.siala@hexabyte.tn
Laboratoire Prospective, Stratégie et Développement Durable (PS2D) de la Faculté des
Sciences Économiques et de Gestion de Tunis
Mars 2010
Dès la fin des années quatre-vingt-dix, la conjonction des NTIC et le développement rapide de réseaux de nouveaux acteurs dans le domaine de la gestion des moyens de paiement électronique marque l’entrée des banques dans une véritable phase d’industrialisation de leur activité. De plus en plus, le cyberespace s’impose comme un champ ou se traite les affaires.
Le système bancaire tunisien n’échappe pas à ce renouveau d’autant que les engagements consécutifs à son adhésion à l’OMC l’assignent à l’adaptation de son système de paiement traditionnel à cette nouvelle donne. Plusieurs réalisations ont eu lieu dont notamment la mise en place d’un système de télécompensation bancaire, l’adoption des services via Internet, l’émission en novembre 2001, de la première carte nationale de paiement CIBT (Carte
Interbancaire Tunisienne) à coût réduit et récemment la mise en place d’un serveur de paiement sécurisé (SPS). Dans le domaine des paiements, deux évolutions marquantes sont à relever : D’une part, le passage de la carte magnétique à la carte à puce via le système EMV
( Euro/MasterCard /Visa), d’autre part, l’émission par la poste tunisienne de la carte e-dinar.
Compte tenu de ces évolutions, le présent article se propose de répondre aux interrogations suivantes : Quel est le statut exact de cette monnaie électronique ? Quelle différence présenteelle par rapport aux modes de paiement électroniques traditionnels ? Quels sont ses différentes formes et ses aspects précautionnels? Quelles sont les attitudes adoptées à son égard par les autorités monétaires tunisiennes ?
JEL : E 58, E 51, E4
MOTS CLES : Monnaie