Fixation des prix : la lingerie
La fixation du prix se fonde sur deux principes. Le prix se définit en fonction du coût et en fonction de la demande. Pour la femme, la lingerie est bien plus qu'un simple sous-vêtement, c'est une seconde peau. Les françaises (de 15 ans et plus), avec des dépenses de 2,5 milliards d'euros, sont les plus grandes consommatrices de lingerie en Europe.
Afin de répondre au mieux à leurs attentes, nous allons voir quels éléments les fabricants utilisent pour définir les prix de leurs produits.
Le marché de la lingerie
A – Analyse du marché
Le marché de la lingerie se caractérise par plusieurs éléments : c'est un marché mature, atomisé (forte concurrence mais pas de réel leader). Ce marché est représenté par de nombreuses marques allant des marques de luxe qui exercent des prix élevés (Aubade, Chantel, Lise Charmel, Princesse Tam Tam, Dim, Variance ...) aux marques bon marché (Etam/Undiz, Eurodif, marques de grands distributeurs ...) La plupart des marques pointent un phénomène d’érosion des prix dû en grande partie à l’arrivée des fournisseurs asiatiques.
Les femmes âgées de 15-24 ans représentent la tranche d’âge qui consomme le plus de lingerie : 19,1 % des achats en valeur contre 16,1 % pour les 25-34 ans, 16,2 % pour les 35-44 ans, 17,3 % pour les 45-54 ans, 13,7 % pour les 55-64 ans et 17,5 % pour les 65 ans et plus.
B – Demande des consommatrices
Active et féminine, la femme d'aujourd'hui aime les couleurs, les broderies, les jeux de transparence, mais déteste les armatures rigides et les bretelles apparentes. De ce fait, elle est de plus en plus exigeante, et qui plus est, de moins en moins prévisible et fidèle aux marques. De plus, près de la moitié des achats de soutien-gorge concerne les bonnets C. Et les ventes de bonnet D et plus sont en forte augmentation. Les boxers continuent leur ascension, alors que les strings ont perdu la faveur des consommatrices.
La différence des prix
A – Les