Flash, charles duchaussois
L’auteur nous décrit, sans détours, comment il a plongé. Lui l’aventurier solitaire, le baroudeur inébranlable, avide de découvertes pour tout ! Le voyage dans le sens littéral du terme, mais aussi, une fois goutté les sensations inconnues… la curiosité d’en connaître d’autre et de se défier !
l’époque des hippies (même si notre narrateur n’en ai pas un) : « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », mai 68 et son parfum de révolution… Le parcours géographique qu’a fait Charles Duchaussois est probablement infaisable aujourd’hui vu le contexte géo-politique de la route de l'Orient ... ! Dans les conditions où lui l’a fait ; à savoir, à l’instinct, sans planning, sans plus de préparatifs…
Pour cela –et pour cela seulement-, je l’admets ; je l’envie.
Pour le reste ; ça n’est en rien une apologie de la drogue ! Mais ça n’a rien –non plus- de particulièrement moralisateur ! C’est juste, une succession de constats et de descriptions sans détours des lieux, mais aussi des drogues, de la façon dont on peut se droguer, des effets des différentes substances, de l'accoutumance... un genre de petite encyclopédie, mais sans avis scientifique : un avis de consommateur.
Maintenant, il y a des passages qui restent très durs et ne peuvent pas laisser indifférents, tellement ils sont insoutenables, ou sans avoir l’estomac qui se tord ou l’envie de hurler ! Charles est parfois touchant, lucide –peut-être trop même…-, et puis, il passe du tout au tout et adopte des réactions monstrueuses… Lors de ses passages, si le type était devant moi, je crois que je l’aurais royalement insulté !
Une chose qui me turlupine tout de même… c’est comment avec tous les neurones qu’il a dû se fusiller à t-il réussi à rassembler autant de souvenirs… et aussi