Flexibilité
Selon les libéraux, héritiers des néoclassiques, la flexibilité du travail est en relation direct avec la diminution du chômage. Tout d’abord, sur le plan théorique, un marché du travail flexible semble être la solution logique. En effet, en période de chômage, l’offre de travail proposée par les salariés est supérieure à la demande des employeurs. Par conséquent, l’état, en contraignant le marché par des rigidités institutionnelles (salaire minimum, droit du travail...) est responsable de ce déséquilibre. Il empêche l’autorégulation du marché en instaurant un salaire supérieur au salaire d’équilibre. La flexibilité semble donc être la solution au chômage, comme en témoigne une étude comparative de différents marchés du travail. Ainsi, aux États-Unis et au Royaume-Uni, pays appliquant une politique économique libérale, les taux de chômage sont respectivement de 4,6% et de 5,3%, nettement en dessous des 7,3% et 7,8% de l’Allemagne et de la France. De plus, la flexibilité du travail permet de lutter contre le chômage de longue durée et d’être plus compétitif. En effet, une politique interventionniste de la part de l’état a, en partie, pour but d’augmenter la protection de l’emploi. Or,